Le diagnostic pollution des sols est une étude qui peut s’avérer obligatoire avant une transaction immobilière ainsi que dans d’autres situations particulières comme lors d’un projet de construction, lorsqu’un terrain est potentiellement pollué en raison de sa situation dans un secteur d’information sur les sols (SIS). Le diagnostic pollution des sols doit également être réalisé en présence d’une ICPE (Installation classée pour la protection de l’environnement), notamment dans le cadre d’une demande d’autorisation d’exploiter, un changement d’usage, une cessation d’activité, etc. L’objectif du diagnostic pollution des sols est de déterminer la qualité des sols du terrain concerné, à usage d’habitation ou professionnel, à savoir s’il abrite ou non des métaux lourds ou des hydrocarbures et plus globalement des substances polluantes à risque pour la santé et la sécurité des personnes ainsi que pour l’environnement. Il s’agit donc d’un diagnostic préventif essentiel dont les enjeux sanitaires, économiques et juridiques sont considérables.
La réalisation du diagnostic pollution des sols se décline chronologiquement en deux phases. La première consiste en une étude historique, documentaire et mémorielle du terrain. Quant à la seconde, elle vise la caractérisation de sa qualité environnementale et se fonde sur des prélèvements par carottages in situ ainsi que des mesures et analyses au sein d’un laboratoire certifié, qui vont permettre de définir avec précision la composition des sols et leur potentiel de dangerosité en termes de risque de contamination des personnes et d’atteinte de l’environnement. En cas de pollution avérée, l’expert préconise des solutions adaptées pour l’éradiquer. Le diagnostic pollution des sols doit être réalisé par un professionnel formé à ce type d’expertise dont l’importance des enjeux exige un savoir-faire et une expérience exemplaires.